Avant le divorce

LA RÉSOLUTION DE DIVORCER ET LA DÉCISION DE DIVORCER

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AVANT LE DIVORCE

Dans le contexte du divorce il est essentiel de faire la distinction entre la résolution de divorcer et la décision de divorcer.

En cas de divorce, il y a toujours un premier et un second décideur. Celui qui initie le divorce est forcément le premier décideur. Automatiquement, l’autre partenaire devient de second décideur, même si le divorce n’est pas un choix délibéré de ce dernier.

Ensemble, ils prennent la “décision de divorcer”.

Que se passe-t-il en cas d’absence d’une décision mutuel? Dans ce cas, il y a deux possibilités :

  • Vous prenez du recul pour tenter de sauver votre couple
  • Celui qui initie le divorce prend des mesures unilatérales pour lancer la procédure de divorce

Pour certaines personnes la décision de divorcer peut être un soulagement puisque la séparation s’annonçait déjà depuis un certain temps. Il se peut qu’aucun des deux ne désirait vraiment prendre l’initiative et attendait que l’autre prenne une décision..

Pour la plupart des couples, le moment de la décision du divorce et les jours et semaines qui suivent sont des moments très difficiles, chargés d’émotions. Des sentiments de regret, de déception, de colère, de chagrin et de culpabilité ressurgissent à chaque instant de la journée, aussi bien chez le partenaire qui initie le divorce que chez celui qui le subit. Cela ne semble peut-être pas toujours évident, mais celui qui souhaite rompre lutte également avec un sentiment ambigu vis-à-vis de cet événement important.

Source
L’information contenue dans ce chapitre a été récoltée par nos consultants grâce à leur longue expérience avec des couples en instance de divorce et inspiré par la recherche et l’expérience de l’expert néerlandais, le Professeur J.P. Hoefnagels.

Dès que l’initiateur a expliqué à l’autre le pourquoi et la détermination de sa volonté de divorcer, le couple peut commencer à assimiler l’idée que le divorce est inévitable.

Si le motif du divorce, la « désunion irrémédiable » trouve son origine dans la relation propre, l’acceptation du divorce est plus facile. Dans la plupart des cas, la période d’acceptation après l’annonce irrévocable de divorcer est de deux à trois semaines. Ensuite il faudra insérer une courte période pour permettre de faire le deuil du divorce: le délai d’acceptation du divorce.

le délai d’acceptation du divorce.

Le délai d’acceptation du divorce complète l’annonce du divorce. Dans la phase qui suit l’annonce du divorce le couple est confronté à la réalité et doit se retrouve lui-même. D’un point de vue psychologique c’est une période structurante. Dans certains cas, assimiler la réalité représente un soulagement, mais dans la plupart des cas l’expérience est plutôt désagréable.

Toutes sortes d’émotions remontent à la surface. Les émotions récentes se répètent pendant une période relativement courte, le plus fréquemment pendant deux à trois semaines, mais petit à petit le couple parvient à leur accorder une place vu qu’ils réalisent que leur relation a définitivement changée.

Au cours de l’acceptation de l’inévitable, les émotions se canalisent. Des sentiments de déception, de chagrin, d’agressivité et de culpabilité trouvent lentement mais sûrement leur place. Pendant la période d’acceptation du divorce on prend vraiment conscience de la situation.

Mis à part d’autres, sombres sentiments un premier sentiment de soulagement remonte graduellement à la surface. Les partenaires perçoivent la phase de l’acceptation du divorce de manière inégale mais pas entièrement différente. Celui qui prend l’initiative du divorce éprouve également des sentiments paradoxaux. Les partenaires ont malgré tout plus en commun que ce que l’on s’imagine. L’initiateur vit lui aussi le deuil du divorce : chagrin, agressivité, insécurité et bien souvent des sentiments de culpabilité.

Une dénomination univoque du partenaire « qui désire absolument ce divorce » et l’autre « qui ne le veut pas » reflète d’une manière erronée la réalité des processus psychiques. Après une annonce de divorce claire et non-ambiguë, le temps d’acceptation du divorce ne dépasse en général pas plus de 2 à 3 semaines. Le partenaire qui subit ne sera pas soudainement heureux de divorcer, mais acceptera que le divorce soit inévitable. Cette prise de conscience est la décision du divorce.

Il existe une sorte de certitude qui nous permet d’accorder une place à ces émotions. Graduellement, le chagrin remplace l’agressivité et les sentiments de culpabilité et de culpabilisation deviennent discutables. Dans le contexte du traitement des aspects pratiques du divorce, on peut exprimer la peur d’un avenir incertain. On se rend compte à quoi s’en tenir.

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L’information contenue dans ce chapitre a été récoltée par nos consultants grâce à leur longue expérience avec des couples en instance de divorce et inspiré par la recherche et l’expérience de l’expert néerlandais, le Professeur J.P. Hoefnagels.

La période de transition ou « l’intermède du divorce » est la phase entre l’acceptation du divorce et la séparation de fait (le déménagement). On fait ses adieux, on sent que la fin de la relation est imminente. On conclut des conventions de divorce, on arrive à des accords au sujet des enfants et le partage des biens. Les partenaires se concertent certainement s’ils font appel à un médiateur.

La concertation de divorce est de préférence initiée lorsque les deux partenaires vivent encore sous le même toit. Les émotions peuvent être mieux canalisées en présence de l’autre. Cela demande beaucoup d’efforts des partenaires, mais la récompense suit, après la finalisation des aspects pratiques annonçant le début de la nouvelle situation.

Durée de la période de transition? Il est préférable que cette période transitoire ne soit pas trop longue. Le fait de vivre sous le même toit en évitant continuellement de porter atteinte aux sentiments de l’autre peut rapidement faire escaler la situation. Une période de transition trop longue est également néfaste pour les enfants.

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L’information contenue dans ce chapitre a été récoltée par nos consultants grâce à leur longue expérience avec des couples en instance de divorce et inspiré par la recherche et l’expérience de l’expert néerlandais, le Professeur J.P. Hoefnagels.

 

L’annonce du divorce est la communication claire et personnelle d’un partenaire faisant part de sa volonté de divorcer à l’autre.

L’annonce du divorce est complète si:

  • Votre partenaire l’a bien entendue
  • Votre partenaire a bien compris que vous voulez divorcer
  • Votre partenaire y répond, même de manière émotionnelle

Des réactions émotionnelles peuvent se manifester immédiatement après l’annonce et peuvent perdurer encore pendant 2 à 3 semaines. Pour que l’annonce soit complète elle ne doit pas nécessairement être acceptée directement. Cependant, il faut bien créer une interaction qui permette aux partenaires de s’exprimer, en quelque sorte un entretien d’adieu. Cet entretien est nécessaire afin de créer l’acceptation et la réalisation du fait que le divorce est inévitable.

Le ton et le calme avec lesquels cet entretien est mené seront déterminants pour une bonne compréhension. Il faut donc choisir un moment où vous pouvez vous écouter mutuellement, sans précipitation ni hâte.

L’annonce du divorce est une phase très importante dans la procédure de divorce.

 

A FAIRE ET A NE PAS FAIRE

A NE PAS FAIRE  Éviter la confrontation – la dérobade
Chaque relation mérite un dialogue respectueux.

A NE PAS FAIRE   L’attaque frontale – l’avocat.
Si l’annonce est faite par un avocat, l’annonce du message personnel passe mal. Maintes procédures juridiques trouvent leur origine dans des émotions non structurées.

A FAIRE L’annonce de divorce : un acte personnel
Une annonce rigide est dure mais nécessaire pour terminer la relation matrimoniale. Faites une annonce personnelle et proposez l’assistance d’un médiateur familial par la suite.

A FAIRE L’importance de précision
Un cri émotionnel du style « je veux un divorce » ne suffit pas comme annonce de divorce. Des suppositions découlant d’une mauvaise communication sont souvent incorrectes. Il faut des paroles claires et un dialogue afin de clarifier les choses.

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L’information contenue dans ce chapitre a été récoltée par nos consultants grâce à leur longue expérience avec des couples en instance de divorce et inspiré par la recherche et l’expérience de l’expert néerlandais, le Professeur J.P. Hoefnagels.

 

Il pourrait être tentant d’essayer de rédiger vous-même une convention de divorce basée sur des renseignements que vous trouvez sur internet et les bons conseils de tiers. Apprenez ci-après quels en sont les pièges.

On retrouve pas mal d’information sur internet concernant le divorce, y compris notre contribution via notre site. Ne vous laissez pas tenter et n’essayez pas de rédiger une convention sans accompagnement. Voici pourquoi :

  • Le divorce est un événement émotionnel
    • Adoption de points de vue
    • Règlement de comptes du passé
    • Influence de tiers
    • Le risque d’interpréter unilatéralement
    • L’émotion prime sur le rationnel
  • Le divorce est un événement complexe
    • Aspect légal, fiscal, notarié
    • Une convention doit être considérée dans son ensemble, en connaissance de cause et l’expérience requise d’une convention équilibrée est pratiquement impossible à réaliser.
    • L’aspect humain : êtes-vous à présent en mesure de négocier de manière équilibrée, d’interpréter l’information correctement et d’assimiler des conséquences de votre décision ?
  • La convention de divorce détermine votre vie future et celle de vos enfants
    • Un expert dans le domaine du divorce qui est à l’écoute des préoccupations des deux époux et sensible aux relations interpersonnelles est extrêmement important à ce stade de votre vie. Choisissez un médiateur compétent et expérimenté qui peut s’adresser aux instances appropriées. Vous éviterez ainsi beaucoup de souffrance et de soucis financiers.

 

Qu’est-ce qu’un divorce acrimonieux?

Nous faisons la distinction entre un divorce lancé par un des époux et un divorce initié par les deux époux qui ont décidé de mettre fin à leur union.

Souvent, lorsque l’on envisage le divorce, on commence par s’informer. Les amis, familles et collègues, pleins de bonnes intentions, vous donnent des conseils. La (le) partenaire qui subit essayera de rattraper son retard le plus rapidement possible et se basera sur toute information provenant de n’importe quelle source. Il est évident que chaque époux interprètera l’information récoltée d’une façon différente. C’est ainsi que se forme la base d’un possible divorce acrimonieux.

Souvent les deux époux n’ont pas vécu le divorce simultanément ni de la même façon. Le recours qu’offre un avocat qui défend « les droits » de son client est donc le bienvenu ; ainsi l’autre partie est également obligée de faire appel à un avocat. A ce moment-là les deux partenaires remettent leur avenir entre les mains du tribunal.

Comment éviter un divorce acrimonieux?

Vous voilà confronté(e) à une annonce de divorce ; des dispositions juridiques n’ont pas encore été prises, le recours à un avocat n’est pas encore envisagé. Essayez de garder votre calme malgré toutes les émotions et invitez un médiateur. Des informations fournies par un tiers simultanément aux deux époux valent leur pesant d’or et leur permettent ensuite de prendre la meilleure décision pour eux.

Il y a un risque de divorce acrimonieux?

Vous voilà confronté(e) à une annonce de divorce, votre partenaire a déjà pris des dispositions juridiques ou il/elle a déjà pris un avocat. Peut-être avez-vous déjà reçu une citation, ce qui vous a heurté. Essayez néanmoins de garder votre calme. Ce qui est repris dans ces documents ne reflète pas forcément les intentions de votre partenaire. Sans vouloir généraliser, bien souvent les avocats exagèrent et prennent des positions fermes. C’est une stratégie éprouvée. Vous pourriez prendre un avocat qui agit de la sorte, mais il est fort probable que cela aura un effet contre-productif. Essayez de convaincre votre partenaire qu’il vaut mieux communiquer et opter pour une convention de commun accord que de s’engager dans une longue procédure onéreuse. Invitez un médiateur pour un entretien sans engagement.

Votre divorce est-il acrimonieux?

Beaucoup de couples procédant depuis de nombreuses années ont entamé une nouvelle vie, sont fatigués de se battre, ont dépensé beaucoup d’argent, ne voient toujours pas la fin de l’histoire et … se rendent compte que l’enjeu est une question de principe. Il n’est donc pas étonnant que des ex-partenaires décident de faire la paix et d’élaborer une convention de commun accord. Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis.

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